Jardins du musée Gallé-Juillet
Le musée Gallé-Juillet est entouré d'un agréable jardin, composé de plusieurs espaces distincts.
La partie sud-ouest du jardin a été dessinée à l’anglaise. Une petite tourelle, servant sans doute autrefois de colombier, a été placée au sommet d’un monticule. Au cœur de cette partie, une sculpture en ronde bosse, signée par «Gossin Frères» représente probablement Cérès, déesse romaine coiffée de grappes de raisins, vêtue à l’antique, tenant une corne d’abondance et accompagnée de blés.
Devant le muret d’enceinte du jardin, un cénotaphe a été édifié par l’avant-garde Saint-Médard, à la mémoire de Maurice Gallé, tombé à Bouchavesnes le 25 septembre 1916, lors de la Première Guerre mondiale.
Par opposition au jardin à l’anglaise, le jardin à la française donne l’image d’une nature maîtrisée par l’homme. Situé au nord-est, il est composé de parterres disposés symétriquement et de vasques de forme Médicis fleuries.
Au nord-ouest, une sorte de pré permettait à la famille Gallé de recevoir des amis pour des promenades, des collations ou des déjeuners, comme en témoigne plusieurs photographies conservées dans la maison Gallé-Juillet.
Placé au centre du jardin, le puits était un élément essentiel, apportant l’eau nécessaire à l’hygiène du corps, à la propreté de la maison et à l’alimentation. Un rebord en pierre permettait également de récupérer l’eau puisée grâce à une pompe. La famille Gallé disposait de deux jardiniers. Ils pouvaient placer les plantes à l’abri dans une serre.